Samsung va débuter ses tests de logiciels embarqués pour véhicules autonomes

Samsung va débuter ses tests de logiciels embarqués pour véhicules autonomes



Après avoir acheté l'équipementier automobile américain Harman, Samsung va débuter ses tests de véhicules autonomes dans son pays d'origine, en Corée du Sud. A ce stade, le géant coréen se concentre sur la partie "logiciel embarqué".

Samsung ne veut pas manquer le virage du véhicule autonome. Après avoir racheté l'équipementier automobile américain Harman pour 8 milliards de dollars (une acquisition finalisée en mars 2017), il se dit prêt à tester ses technologies en conditions réelles. Le ministère des transports en Corée du Sud vient de lui donner l'autorisation de faire rouler des prototypes de véhicules sans conducteur sur routes ouvertes. Il est le 19e acteur autorisé à mener des tests dans le pays. La législation avait auparavant été modifiée pour permettre le test de véhicules sans volant ni pédale, avec la présence obligatoire d'un opérateur à bord capable de reprendre le contrôle en cas de problème.

DES HYUNDAI MODIFIÉES



Samsung indique que ce test a pour but de mettre au point les logiciels et algorithmes nécessaires pour sa plate-forme de véhicule autonome. Les scanners et radars seront fournis par des partenaires extérieurs. Samsung utilisera des Hyundai Grandeur (badgées Azera en Europe) modifiées, une berline populaire dans le pays. Cela n'indique pas à ce stade qu'une collaboration plus étroite est envisagée entre Samsung et son compatriote Hyundai.

Samsung ne compte pas fabriquer lui-même de véhicules complets (même s'il avait été constructeur entre 1994 et 2000). Il souhaite néanmoins développer ses propres capteurs et processeurs, en plus des logiciels. Pour étendre son portefeuille de technologies, le géant sud-coréen pourrait d'ailleurs acquérir l'équipementier italien Magnetti-Marelli auprès du groupe Fiat-Chrysler.